Le désastre annoncé du Brexit semble s'éloigner...
Les derniers chiffres du gouvernement Anglais viennent de sortir et les recettes fiscales de juillet montrent un surplus de £1.5 milliard. Ce surplus est surtout expliqué par l'impôt sur les sociétés qui a atteint le chiffre de £7 milliards. C'est une bonne nouvelle pour l'économie Anglaise et ça montre que la croissance n'a pas été affectée par l'annonce du Brexit contrairement à ce qu'avaient prédit nombre de "spécialistes".
Plus tôt cette semaine, les chiffres des ventes de details montraient aussi que la confiance des consommateurs n'avait en rien été érodée par le vote du mois de juin. Alors que les économistes avaient prévu une augmentation de l'activité de seulement 0.3%, l'augmentation du nombre de transactions a atteint 5.4%. Si l'on rajoute à cela un chiffre du chômage en baisse (8 600 en moins en juillet), il semblerait se confirmer que l'optimisme ne se cantonne pas qu'aux consommateurs, et que les employeurs aussi pensent que l'économie est suffisamment solide pour affronter les changements à venir.
Quant au secteur financier, il semblerait que la City de Londres soit en train de consolider sa place de leader European avec une augmentation significative des volumes obligataires depuis que les Anglais ont décidé de sortir de l'Europe. Les Gilts sont en effet devenus, depuis le vote, les obligations les plus échangées d'Europe, avec un volume journalier moyen de £6.75 milliards sur le 10 ans depuis début Août.
Bien évidemment, il est trop tôt pour que le camp du Brexit puisse crier victoire. Mais une chose est sûre, c'est que les experts ont souvent tort. Les Anglais ont choisi l'indépendance et maintenant c'est à eux de montrer s'ils sont capables de faire mieux que l'Europe continentale. C'est bien parti mais seul l'avenir nous dira si l'Angleterre a trouvé en Theresa May sa nouvelle Maggie...